Vie pimentée de militante (Bienvenue aux réfugié.e.s !)
Bonheurs : Re-coup de foudre pour notre petit paradis terrestre... vu de l’eau
Je suis là à suer dans mon souk (il doit faire 60 degrés avec le facteur humidex, pff) et à attendre que mon plat de poulet rôti aux cerises refroidisse pour le ranger (oui je sais, maso la fille, cuisiner au four en pleine canicule à l’humidité écrasante !)... en me remémorant les souvenirs rafraîchissants de la fin de semaine.
Qu’est-ce qui était rafraîchissant, donc ? Les aléas de l’apprentissage de la propreté ? Hum. Oui... et non. Le fait marquant fut plutôt une première sortie sur l’eau pour notre trio !
Je dois remercier du fond du cœur nos nouveaux colocs de chalet qui ont eu la merveilleuse idée de laisser leur canot sur le terrain. Un petit tour à la quincaillerie de la ville la plus proche pour acheter une veste de sauvetage à Léonard... Et voilà, la famille de la Terre, constituée il faut le dire de deux ex-moniteurs d’un camp de vacances dédié au canot et d’un petit garçon enthousiaste et tout attentif aux consignes de sécurité, a pu faire de beaux tours de canot ! Léonard a même eu le plaisir de se rendre chez sa Mamie et son Siya (« grand-papa » en cinghalais) "par la mer", c’est dire !
Au-delà du plaisir d’avironner, de sentir l’eau filer sous la coque, d’aller fouiner du côté de la réserve faunique, quelle ne fut pas notre surprise de retomber en amour avec le chalet (pas que nous ne l'aimions plus, au contraire, même que nous le louons maintenant à l'année; disons que cette redécouverte au fil de l'eau a rendu notre attachement... exponentiel ?!) ! Enseveli sous la verdure, légèrement surélevé, les arbres aquatiques et les rochers lui assurant une gracieuse protection, nous avons compris pourquoi hérons, canards colverts et même castors aiment voler et nager (ben oui, les castors ça vole, non ? :)) tout autour de la presqu’île !
Raison de plus, vraiment, pour appeler ce chalet la maison du bonheur no 2 !
Commentaires
Marie, c'est si fantastique que vous puissiez retourner année après année à votre échappatoire. Et que le chalet de ta mère soit à quelques mètres seulement !!
Je n'y ai été que quelques heures (il y a deux ans, je crois ?), mais c'était un havre de paix.
Je suis heureuse d'avoir déjà partagé ce lieu de bonheur avec toi, Isabelle !
Nous ne savons pas jusqu'à quand nous pourrons louer ce chalet, mais tant que c'est possible, on en profite vraiment beaucoup. Quel sentiment de repos que d'arriver au bord du fleuve le vendredi soir, 40 minutes seulement après avoir quitté notre appart montréalais, de voir voler les hérons au ras de l'eau, d'entendre les grenouilles chanter, et de regarder les magnifiques couchers de soleil. Léonard adore ça aussi, et en effet, la proximité avec ma mère est magique !