Vie pimentée de militante (Bienvenue aux réfugié.e.s !)
Bonheurs : Toute une tribu au chalet
J’ai des souvenirs d’enfance où mes 12 cousins-cousines et moi-même jouions à qui mieux mieux lors de fêtes de famille. Partie de cachette dans le sous-sol, courses et rigolades à travers la maison d’une tante ou d’une autre, l’atmosphère était grisante et j’en sortais toujours le cœur bien chaud.
Eh bien, à notre tour d’être les adultes qui offrent cette possibilité à la génération qui monte ! En fin de semaine (les 7 et 8 juillet 2007), j’ai eu la nette impression que c’était à leur tour de vivre des moments magiques entre cousins et cousine. Et pas n’importe où : dans la Maison du Bonheur no 2 (J’écrirai un jour une note à son sujet... Il s’agit d’un chalet que nous louons chaque été depuis 3 ans, au bord du fleuve, à 40 minutes de notre appartement montréalais... Une maison du bonheur à quelques dizaines de mètres de la Maison du Bonheur no 1, ainsi baptisée par ma mère et ma tante France !) !
Après une journée passée dans un parc aquatique, rendez-vous est pris à Léry. Nous sommes dix à table : Léonard, Jean-François et moi; la sœur de Jef, son mari et leurs deux enfants de 1 an et 4 ans; les parents de Jef; notre ami Gilles) et dégustons sans prétention un ragoût de bœuf à la mijoteuse (gracieuseté de mon amoureux) et une croustade de fraises et ricotta (une recette que je fais plusieurs fois par été depuis que je l'ai dénichée sur les Banlieusardises J)
Nous sortons ensuite pour admirer un coucher du soleil à couper le souffle et voici ma famille qui arrive à pied pour mieux profiter du paysage ! Nous sommes maintenant cinq de plus : ma mère, son amoureux, le fils de celui-ci (Mahinda a deux fils, que je considère mes frères. Des frères sri lankais !), sa blonde et leur chienne de 3 mois !
Après un branle-bas de combat dans la maison pour ouvrir tous les lits, changer les couches, se brosser les dents, etc., Jef prend sa guitare, éclairé d’une simple veilleuse. Sa sœur prend ses 2 enfants contre elle, je fais de même avec Léonard, les grands-parents observent la scène depuis la rampe d’escalier. Nous chantons des berceuses, accompagnés de la guitare, et les enfants, heureux de leur journée, s’endorment le cœur comblé.
Et ce n’est pas fini. Le lendemain matin, on se régale d’un festin de gaufres maison et de pain doré au fromage, le tout garni de fraises fraîches. Pour l’anniversaire de la plus grande, on sort plus tard ce matin-là ballons, quelques cadeaux et un gâteau à la crème glacée...
On joue aussi (ou plutôt : on s’exclame, on court, on s’émerveille) à qui a vu le grand héron, le colibri, le lapin... Personne ne parle des fourmis dans la cuisine, c’est toujours ça de pris !
Deviez qui a fait une sieste l’après-midi, en écoutant les oiseaux chanter ? Marie, Jef et Léonard ! Épuisés mais pas mal contents de leur fin de semaine !