Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 15

  • Parentitude : Longue vie à Mama cool !

    1001060-gf.jpgÀ Mama cool, je souhaite des tas de macarons au Nutella. Des tas de voyages partout sur la planète. Des tas de merveilleux moments avec sa fille. Du succès ? En masse, du succès de librairie, que je lui souhaite ! :) Courez vite vous procurer un exemplaire de son livre, il est disponible dans toutes les bonnes librairies (et même chez Jean-Coutu !!!)

    Je connais Marie-Julie Gagnon depuis 2003. On pourrait dire que c’est une amie surtout virtuelle, car je crois bien que nous nous sommes vues en chair et en os à peine plus d’une demi douzaine de fois (dont une fois chez Scott Price... mais ça, c’est une autre histoire :)) ! Comme nous sommes fascinées par les réseaux sociaux sur Internet, nous avons pris plaisir à pactiser sur le web. (D’ailleurs, vais-je finir par succomber à Twitter comme elle le souhaite ? Je tente de résister... Pourrai-je tenir bon aussi longtemps que pour Facebook – 10 mois, pfff ?!)

    Pactiser ? D’abord parce que nous avons une passion commune, les voyages. Partir. Prendre le large. Plonger dans l’inconnu et accuser les chocs des cultures avec le même plaisir que ceux qui aiment les excès de vitesse ou les sports extrêmes ! Rouler longtemps à bord d’un train ou d’un bus et se saouler du paysage – surtout si on ne sait pas trop ce qui nous attend à destination. Même l’attente à l’aéroport nous grise – et depuis qu’elle m’a fait découvrir les jelly bellies, alors là, quel plaisir que d’attendre un avion dans un No man’s land aux fauteuils inconfortables à des heures indues !!!

    Ensuite, il y a l’amour des mots. Écrire. Lire. Écrire. Lire. Un p’tit statut Facebook par-ci, un billet de blogue par-là, pour moi ça s’arrête là (au boulot je suis amenée à écrire – avec passion d’ailleurs - mais je ne publie pas comme Marieju, snif !); Marie-Julie, elle, est journaliste pigiste, et elle écrit à profusion dans Clin d’œil, La Presse, Espace Canoë, et j’en passe ; elle avait déjà deux livres à son actif avant Mama cool (Embarquement immédiat avec entre autres le portrait de mon frérot, vous savez celui qui s’est marié à l’été 2008 ? :) et Cartes postales d’Asie – oui oui, deux livres portant sur le PARTIR AILLEURS, ha !). Et c’est CAPTIVANT !

    Cerise sur le sundae (tiens Marie-Ju, ça me fait penser que je suis sérieuse à l’idée de faire la tournée des maîtres crémiers de Montréal pour déguster d’la crème à glace à la manière de ta tournée de macarons parisiens :)), nous sommes mamans ! Et les mamans, règle générale, ça aime pactiser, hmm ? Alors imaginez quand elles adorent écrire, adorent voyager , adorent boire du chocolat chaud, en plusssss !!!

    Bon, ça c’était mon introduction au sujet de ce billet : le livre Mama cool (vous comprenez pourquoi je ne pourrais être journaliste ? In-ca-pa-ble de ne pas faire de longues intros, de longues digressions, de longs billets. Scusez !!!!!!!!!!!) !

    Bon, OK, quand j’ai eu Léonard, j’étais « prête » à tripper purées maisons et couches lavables. En fait, je venais de vivre une vingtaine endiablée et j’aspirais à un peu (UN PEU !) de routine. Et comme j’ai accumulé un déficit de sommeil dont je me remets à peine 4 ans plus tard (je suis traumatisée À VIE !), je me suis délectée des petits bonheurs du quotidien. Je m’en délecte encore (cette année j’ai fait des biscuits de Pâques ! Faut le faire ! :)). Mais Mama cool m’a reconnectée avec une fantaisie qui ne demandait qu’à refaire surface !!!

    Car Mama cool veut bien être maman, mais pas matante. Elle assume ses lubies avec un humour décapant. Une cuillérée de Nutella par-ci, du beurre brûlé au fond de la poêle par-là, Mama cool est une maman aimante (à vraie dire, je connais peu de mamans aussi engagées pour leur enfant que Marie-Ju !!!) qui ne cuisine pas, n’aime pas vraiment aller au parc, mais adore le shopping, les séries télé et Johny Depp !

    Je n’arrive pas à la définir avec la bonne humeur dont elle serait capable; lisez-la vous-mêmes, vous vous délecterez de ses folies (je l'ai lu d'une couverture à l'autre en une journée - je lisais en marchant, même en traversant la rue, OUPS !). Moi ça m‘a fait un bien fou en la lisant de redécouvrir chez moi mon p’tit côté rebelle. J’avais presque oublié que parfois, un p’tit côté marginal, voire non-conformiste, c’est rafraîchissant. (Mais pas nécessairement pour les mêmes choses que Mama cool. J’aime bien le Nutella, mais le shopping, AU SECOURS !)

    C’est peut-être pour ça que j’aime bien affirmer que le fait de devenir maman m’a fait capoter (dans le sens de : j’peux-tu dormir là maintenant siouplaît y’a plus rien qui compte sinon j’va devenir folle ?!)), que j’haïs ranger et adore le bordel, que je fais mourir toutes les pauvres plantes qui tentent de vivre chez moi, que je m’en fiche que mon sac soit décousu et pas pantoute dans les tons de mon chandail troué ! Bref, que je décide peu à peu que ce qui est « déshonorable » dans notre monde de performance, ben moi, je l’assume ! (Ou en tous cas, que je commence à l’assumer ! Je me souviens de la face des mamans du CLSC lors des rencontres « Parlons bébé » quand je disais que lorsque mon bébé de 6 mois se réveillait le matin je préférais lui donner le sein au lit pour qu’il se rendorme avec moi, quitte à ce qu’il déjeune à 11h, dîne à 15h et soupe à 21h !!! Ouh là là !)

    Un passage de son livre en particulier m’a rappelé que si la routine rassure beaucoup de gens autour de moi, de mon côté j’ai le droit de lui préférer l’inconnu, le mouvement, l’inattendu. Et justement, ce fut inattendu pour moi de découvrir cette idée dans le cadre du sujet qu’elle abordait – le sexe de son enfant. Car de mon côté, avant d’avoir Léonard (que je n’échangerais pour RIEN au monde, maintenant que je le connais ! :)), j’avais peur d’avoir un garçon parce que dans mes années d’enseignement ça avait souvent moins bien cliqué avec les gars; Mama cool, elle, se disait qu’avoir un garçon aurait été excitant justement parce que l’inconnu est fascinant ! Avoir su qu’on pouvait appréhender la venue d’un bébé du sexe opposé comme le début d’un voyage dans un nouveau pays, j’aurais eu bien moins peur ! J’aime tellement atterrir quelque part et me laisser étonner par chaque détail !

    À leurs manières, Peccadilles, Mère indigne et les (Z)imparfaites aussi assument leurs différences – chacune avec un ton, un angle, un style complètement différent – ne pas confondre Mama cool et ces blogueuses, elle est unique, tout comme elles !

    Je terminerai avec une phrase toute simple de Marie-Julie qui m’a vraiment plu. Après avoir publié sur son blogue un billet sur l’unicité de ses chroniques après lecture de celles de Mère indigne, elle commente (faut savoir que Mère indigne hache menu plein de légumes quand Fille Aînée lui raconte ses péripéties amoureuses de cour d’école):

    J’ai oublié une autre différence majeure entre nos deux livres: Mère indigne cuisine ! J’avoue avoir découvert un aspect thérapeutique intéressant au «hachage» des légumes. Faudrait que je m’y mette (heu, mais on fait quoi une fois qu’ils sont coupés?)

    :) :) :) !