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Bonheurs : Le scout, Ding et Dong et l’escargot

Sur ce blogue, je célèbre les petits et grands bonheurs en m’attardant souvent aux choses simples de la vie (pour les trucs plus exubérants, je choisis plutôt d’autres catégories, en particulier celle des Voyages).  J’ai enfoncé le clou avec les engloutis heureux dans l’hiver/dans le vert, et, par la suite, je me suis rappelée une scène de Ding et Dong que Jef me cite de temps en temps :

 

Le journaliste : « Qu’est-ce que vous faites de vos journées à part de peinturer des couleuvres ? »

Le scout : « On espionne le vent, on capture de l’herbe, on fait des entrevues avec des roches et des papillons ... »

 

N’est-ce pas délectable ?  Puis, cette chère Vérouche ajoute un commentaire des plus pertinents et inspirants au bas des Engloutis heureux dans le vert : « ... je suis persuadée qu'un chalet permet d'épargner du temps et de l'énergie pour les vraies affaires, comme la lecture ou l'observation d'escargots ! »

 

Léonard_escargot1.JPGElle ne croyait pas si bien dire !  D’ailleurs, je vous propose M. l’escargot jaune, rencontré sur la rue (oups, en ville) un soir de pluie et rapporté le temps d’une soirée sur le balcon.  Léonard l’a observé sur toutes ses « coutures » gluantes ! Oui, Vérouche, tu as raison, ça s’observe un escargot, et c’est fascinant !  Lorsque nous sommes retournés le déposer dans l’herbe (oui, en ville) avant le dodo, nous avons pris le temps de suivre ses pérégrinations d’un brin d’herbe à un autre. Il tâtonne une feuille lointaine avec une extrémité gluante, étire le tout jusqu’à être long de plusieurs centimètres en suspension dans le vide, la coquille tanguant dangereusement quelque part au milieu – mais j’imagine qu’elle est bien scotchée au corps, hmmm ? -, puis lâche le brin précédant pour retrouver une forme ronde de l’autre côté du précipice, en escale jusqu’à la prochaine destination.  Un acrobate plus que souple, et persévérant, que je vous dis ! 

 

Ça m’a rappelé Les Fourmis de Bernard Weber.  Un roman que j’ai adoré mais qui m’a menée à être bannie des bibliothèques de Montréal... Mais ça, c’est une autre histoire !

Commentaires

  • Pourquoi es-tu bannie des biblis???

  • Bonne question !
    J'avais emprunté la suite des Fourmis, et avais plaisanté avec le commis de la bibli, car le livre était tout gondolé. J'avais dit : "wow, ce doit être un bon livre, le gars avant moi l'a échappé dans son bain !" Il m'avait montré une note écrite au dos du livre, indiquant son aspect abîmé, question de me protéger contre de futures fausses accusations !
    Après avoir retourné le livre, j'ai eu un appel de la bibliothécaire : un GLAÇON en furie. Elle s'est mise à me dire que je dois 15$ à la bibli pour mauvais traitements sur un livre, et blablabla. J'ai tenté à plusieurs reprises de lui expliquer qu'il était comme ça au moment de l'emprunt, rien à faire. Je lui ai dit que j'étais prof de français et la première à enseigner le respect des livres, rien à faire.
    J'en ai eu marre de discuter avec un bloc de béton, alors je lui ai lancé "bon, d'accord, je l'avoue, c'est mon urine !" Sur quoi, elle a rétorqué qu'elle ne savait pas les prof de français aussi vulgaires... (!)
    Bref, je n'ai jamais payé le 15$. Le chum de ma tante, que j'appelle mon "oncle équitable", est PRÉSIDENT des amis de la bibliothèque de MTL. Il paraît qu'il y a une amnisitie chaque automne... Derais-je aller me faire pardonner une faute que je n'ai PAS commise et qui date de surcroît de 8 ans ?
    Une chose est sûre : la trilogie de Fourmis de Weber, c'est génial ! :)

  • Ton urine? Mouhahahaha!!!! J'imagine juste la fille laisser tomber subitement le livre qu'elle tenait entre ses mains...

  • Je te remercie pour le clin d'oeil! On revient justement d'un séjour dans le Témiscamingue, où on a loué un chalet sur le bord du Lac. Il m'a suffit de quatre jours pour recharger mes batteries. Chose que je n'avais pas réussi à faire pendant deux semaines de vacances à la maison, en juillet dernier...

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