Causes : Bons coups, poches coups à Montréal

Quel privilège que d’habiter l’arrondissement Le Plateau-Mont-Royal ! Premiers budgets participatifs (où la plupart des interventions concernaient l’apaisement de la circulation), projets d’îlots de fraîcheurs, et hier ce message - imprimé sur papier 100% recyclé - glissé dans la boîte à lettre :  

« ... Le conseil d’arrondissement a décidé de réduire le nombre de passages de balais mécaniques dans les rues résidentielles afin de favoriser les déplacements actifs et collectifs et, ainsi, diminuer les émissions de gaz à effet de serre :

Les résidants des rues locales n’auront plus à déplacer aussi souvent leur automobile puisque le balai mécanique ne passera qu’une seule fois par côté de rue par semaine.  En adoptant cette mesure moins contraignante, nous répondons à une demande maintes fois exprimée.  De fait, plusieurs propriétaires de voitures nous disaient être obligés d’aller travailler avec leur véhicule parce qu’ils ne trouvaient pas d’autres endroits pour stationner en prévision d’un passage à balai ».

Ça fait du bien de lire que c’est pour donner suite à des demandes de citoyens, et j’espère que des gestes de cohérence de ce genre vont se multiplier : aujourd’hui encore, des avions sillonnaient le ciel de la ville pour y traîner des bannières publicitaires.  Ça et les camions de pub en plein trafic, j’en ai mon truck !

Pour finir, je décerne (je suis qui pour décerner des prix moa ?) 3 prix citrons des véhicules à l’arrêt qui laissent tourner le moteur :

3^e position : les autobus de ville;

2^e position : les autobus scolaires, aux abords des écoles (il paraît – c’est Louis-Gilles Francoeur du Devoir qui le dit - que les abords des écoles sont les endroits les plus pollués de la ville à cause des autobus et des parents toujours plus nombreux qui vont reconduire les enfants à l’école en voiture);

1^re position : les ambulances (faudra que je développe sur le système de santé qui pollue sans compter... bon sang de bon soir !)