Vie pimentée de militante (Bienvenue aux réfugié.e.s !)
Causes : Les trois mois de tricherie sont arrivés !
En avril, mai et juin, c’est systématique depuis le printemps 2003, je triche.
C’est de la faute aux quatre saisons.
Je ne sais pas ce que mes ancêtres faisaient, mais pour ce qui est de mes mentors d’aujourd’hui – Laure Waridel et les blogueuses Isabelle, Lucie et Tarzile, je leur lance un appel à l’aide :
Ils sont où les produits locaux printaniers bordel ?!?
C’est vrai quoi ! Mes paniers bios regorgent de délicieux légumes locaux 9 mois par année. Mais en avril, mai et juin, exit, niet, pas de paniers. Les asperges du Québec sont délicieuses, je suis d’accord (vous les essaierez rôties au four avec un peu d’huile et de sel, ça goûte les guimauves de feu de camp en plus sucré JE VOUS JURE), mais elles ne peuvent pas nous nourrir 7 jours sur 7 pendant 3 mois, et de toutes façons elles ne sont pas encore arrivées à l’heure où on se parle.
En attendant de connaître vos trucs, tout en terminant de cuisiner les légumes de mon dernier panier et de décongeler les bons petits plats mitonnés tout l’hiver, tout en subissant ce sevrage forcé avec quelques larmes (j’aime ça moi les légumes bios locaux bon !), ben moi je triche.
Légumes importés, légumes congelés tout de suite après la cueillette (en conserve, plutôt jeûner), légumes peu présents dans mes paniers d’habitude (euh... pas grand-chose en fait : bok choy, avocats ?), me voilà !
Je triche, ou plutôt nous trichons ! Car Jef a commencé à suivre des cours d’art culinaire (pour le plaisir car il n’avait pas besoin de ça pour cuisiner divinement bien) et vient de nous concocter des plats thaïs à la saveur délicieusement authentique... avec des poivrons cultivés je ne sais où.
Menoum ! (Oups !)
Voir aussi :