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Petits et grands bonheurs - Page 24

  • Bonheurs : Le scout, Ding et Dong et l’escargot

    Sur ce blogue, je célèbre les petits et grands bonheurs en m’attardant souvent aux choses simples de la vie (pour les trucs plus exubérants, je choisis plutôt d’autres catégories, en particulier celle des Voyages).  J’ai enfoncé le clou avec les engloutis heureux dans l’hiver/dans le vert, et, par la suite, je me suis rappelée une scène de Ding et Dong que Jef me cite de temps en temps :

     

    Le journaliste : « Qu’est-ce que vous faites de vos journées à part de peinturer des couleuvres ? »

    Le scout : « On espionne le vent, on capture de l’herbe, on fait des entrevues avec des roches et des papillons ... »

     

    N’est-ce pas délectable ?  Puis, cette chère Vérouche ajoute un commentaire des plus pertinents et inspirants au bas des Engloutis heureux dans le vert : « ... je suis persuadée qu'un chalet permet d'épargner du temps et de l'énergie pour les vraies affaires, comme la lecture ou l'observation d'escargots ! »

     

    Léonard_escargot1.JPGElle ne croyait pas si bien dire !  D’ailleurs, je vous propose M. l’escargot jaune, rencontré sur la rue (oups, en ville) un soir de pluie et rapporté le temps d’une soirée sur le balcon.  Léonard l’a observé sur toutes ses « coutures » gluantes ! Oui, Vérouche, tu as raison, ça s’observe un escargot, et c’est fascinant !  Lorsque nous sommes retournés le déposer dans l’herbe (oui, en ville) avant le dodo, nous avons pris le temps de suivre ses pérégrinations d’un brin d’herbe à un autre. Il tâtonne une feuille lointaine avec une extrémité gluante, étire le tout jusqu’à être long de plusieurs centimètres en suspension dans le vide, la coquille tanguant dangereusement quelque part au milieu – mais j’imagine qu’elle est bien scotchée au corps, hmmm ? -, puis lâche le brin précédant pour retrouver une forme ronde de l’autre côté du précipice, en escale jusqu’à la prochaine destination.  Un acrobate plus que souple, et persévérant, que je vous dis ! 

     

    Ça m’a rappelé Les Fourmis de Bernard Weber.  Un roman que j’ai adoré mais qui m’a menée à être bannie des bibliothèques de Montréal... Mais ça, c’est une autre histoire !