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Causes, toujours ! - Page 24

  • Suite de Causes : Mon horolge à gauche

    (Suite de Causes : Mon horloge à gauche)

    Depuis la naissance de Philémon, mon horloge biologique n'a pas changé. J'ai beau manquer douloureusement de sommeil depuis bientôt 14 mois (mon beau petit garçon dort mieux, mais se réveille encore à intervales irréguliers, et moi, je me réveille en sursaut aux deux heures régulièrement... ça fait trop longtemps que je n'ai pas dormi une nuit complète, mon corps ne sait plus comment !), le soir, je n'arrive pas à dormir, fidèle à mon cycle de sommeil de couche-tard/lève-tard. Je me couche à 22h ? Je m'endors vers 23h30, ou alors, je m'endors vers 22h30 mais me réveille passé minuit et n'arrive plus à m'endormir pour une durée de une à trois heures. Puis je me rendors enfin... et mon bébé m'appelle, vers 6h. Grosses nuits !

    Ce qui m'enrage en ce moment, c'est que le manque d'élan pour arriver à réaliser des tâches, ressenti depuis décembre 2010 et dont je parle ici, lui, reste la plupart du temps englué à mon corps et mon esprit même pendant ces heures glorieuses où je me suis sentie tellement bien durant des années. En gros, je n'arrive pas à dormir, mais, sauf exception, je n'arrive pas non plus à écrire, cuisiner, décorer, réaliser de petits projets, que sais-je; j'arrive seulement à effectuer les nombreuses petites tâches incontournableset surfer passivement sur le Net, tant il me manque les ressorts pour mettre vraiment mes mains à la pâte. Grrrr !

    Quant à la réalité qui m'attend avec le retour au travail, elle n'est guère réjouissante. Même si je retrouvais mes élans passés pour profiter au maximum des heures de fin de soirée où je peux être si énergique, je n'y aurai plus droit. Je vais grossir les rangs des gens qui se lèvent aux aurores pour mieux courir toute la journée. Tout ça pour pouvoir aller chercher Philémon lorsque la pouponnière ferme, à 16h30, puis aller chercher Léonard, après avoir fait ma journée de travail et m'être tapée deux fois 40-45 minutes de transport en commun. Or si je me lève à 6h et pars précipitamment au boulot à 7h (comment ferai-je ? En ce moment, lorsque les garçons partent avec leur père à 8h30, je suis à la course depuis 6h30 pour gérer les déjeuners, lunchs et autres habillements, sans avoir eu le temps de me doucher, de manger et de m'habiller moi-même !), on s'entend que je ne pourrai pas me coucher à 23h30 ! Je ne fais pas partie de ces êtres surnaturels qui peuvent fonctionner, jour après jour, avec six heures de sommeil, moua :)... Malheureusement !

    J'ai commencé à prendre de la mélatonine pour tenter de m'endormir plus tôt, plus profondément. Jusqu'à présent, ça n'a pas marché; Philémon s'est parfois réveillé entre 23h et 2h du matin, bouleversant complètement le nouveau rythme que l'hormone de synthèse tentait d'imposer à mon corps. Je ne désespère pas d'y arriver, mais je me pose toujours la question suivante : QUAND vais-je effectuer les dizaines, voire les centaines de tâches que j'effectuais auparavant en fin de soirée ? Je comprends donc, maintenant, mes amies qui me disent ne pas avoir le temps de faire tant des choses que je faisais; quant à celles qui se lèvent dès 5h et tiennent tout de même leur blogue régulièrement, je leur lève mon chapeau, et aimerais bien connaître leurs trucs... Siouplaît ? :)

    P.S. Je sais, comparément à bien des familles, même ce scénario qui me décourage comporte son lot d'avantages. Lever à 6h et non à 5h; le petit qui fréquentera la garderie huit heures par jour, puis huit heures et demi en septembre 2011, et non pas dix (fiou !); la garderie et l'école sises dans le même immeuble; pas de stress de trafic matinal, même en pleine tempête de neige. Je ne cesse de me répéter ces phrases, telles des mantras, pour me convaincre que la perte de ces heures précieuses d'énergie de fin de soirée en vaut la peine...